Le Mauricien du 15 novembre 2011
Le député de la circonscription La Caverne / Phœnix a répondu hier aux interrogations de l’opposition sur « la nomination d’un président du CEB sans passer par un board ». Citant le cas de l’ancien conseiller spécial de Paul Bérenger Jean-Mée Desveaux, Patrick Assirvaden a déclaré que « l’opposition a une mémoire sélective ».
« Comment peut-on recruter directement un General Manager du Central Electricity Board sans passer par un conseil d’administration ? L’opposition semble avoir la mémoire courte ! » C’est ce qu’a soutenu hier le député de la majorité Patrick Assirvaden. « Eux aussi, sous Paul Bérenger, n’étaient pas passés par les membres du board », a-t-il lancé en faisant allusion au cas de Jean-Mée Desveaux, ancien conseiller spécial du leader de l’opposition Paul Bérenger.
« Jean-Mée Desveaux siégeait à l’époque sur 17 boards différents, ce qui lui a valu une rémunération de Rs 370 000 par mois », a expliqué Patrick Assirvaden. Il a attribué le black-out de 2007 à l’ancien conseiller spécial de Paul Bérenger. « La moitié du pays s’était retrouvée dans le noir ! Qui avait acheté les turbines ? Il n’y a aucune trace du contrat…», a avancé le député du Ptr.
Le président du Parti travailliste (Ptr) a aussi rappelé la nomination de Jyoti Jeetun en tant que « Chief Executive Officer du SIT en 2003 . Dans son contrat, il est stipulé qu’elle a droit à une free use of company credit card, aux loyers et services d’un cuisinier payés… pourtant elle n’est pas étrangère ! »
Patrick Assirvaden a une fois de plus tiré à boulets rouges sur le MSM. « Avec ce parti, on était dans l’embarras. On était mal à l’aise… » Il a également justifié la conviction de l’Alliance de l’Avenir à poursuivre son mandat en soutenant : « On avait pris un engagement. »
Le député rouge n’a pas manqué de saluer le Budget 2012 présenté le vendredi 4 novembre par le ministre des Finances Xavier-Luc Duval. « On observe au niveau international des choix d’austérité. Ce qui est le cas en France. En période de crise, ce sont les acquis sociaux qui sautent. Ce budget présente cependant un mélange de soutien et de relance. »
Patrick Assirvaden a aussi félicité le Grand argentier d’avoir « investi dans le quotidien des enfants pauvres ».