Le Week-End 10 Juin 2007
Paul Bérenger à la presse et au parlement
Avant d'en venir à la situation dans le port, il a tenu à souligner que, dans le cas du scandale du unsolicited bid de la centrale de 110 MW, le ministre Abu Kasenally, acculé, a dit "pas moi çà, Navin Ramgoolam çà et Fast Track Committee présidé par Navin Ramgoolam ki fine envoy sa CEB !". "Ce n'est pas une raison pour justifier un unsolicited bid et ne pas procéder à des appels d'offres".
Après Abu Kasenally, c'est au tour de Xavier Duval, souligne-t-il, de venir avec son "pa moi ça, Navin Ramgoolam ça" et de dénoncer un gros opérateur qui cherche à obtenir le monopole et le statut de partenaire stratégique sans passer par des appels d'offres. Et, là aussi, c'est le Fast Track Committee présidé par Navin Ramgoolam qui a référé ce dossier aux organismes portuaires.
Fast Track Committee de Navin Ramgoolam ; "un danger public"
"Ce Fast Track Committee de Navin Ramgoolam est un danger public. Il est inacceptable que pour la production d'électricité et la gestion du port on cherche à éviter de faire des appels d'offres. C'est scandaleux et c'est contre le principe de la bonne gouvernance. La Banque mondiale et l'Union européenne sont contre ce genre de choses", a fait ressortir Paul Bérenger.
Il a insisté sur l'absolue nécessité d'avoir des appels d'offres pour la production énergétique de même que pour le choix d'un partenaire stratégique dans le port, d'autant que ces deux décisions vont engager le pays pour les 50 ans à venir et que si il y a un mauvais choix, cela va peser très lourd à l'avenir. Aussi, il a adressé un avertissement solennel à ceux qui seraient tentés d'aller de l'avant avec ces deux projets sans recourir à des appels d'offres.
Il a ensuite parlé de ce qu'il a appelé "les bêtises et les insanités" débitées par Rama Sithanen et Abu Kasenally visant Alan Ganoo et tentant de faire croire qu'il y a eu des magouilles autour de la centrale de St Aubin et de Savannah.
"Le comité squelette n'a rien trouvé sur St Aubin"
Revenant sur les insinuations de Rama Sithanen au Parlement mardi dernier, qu'il a qualifié de "petit lâche", il l'a mis au défi, lui et son gouvernement de nommer une commission d'enquête présidé par un ancien juge de la Cour suprême pour étudier les conditions dans lesquelles la centrale de St Aubin est entrée en opération. Il a tenu à préciser que, contrairement à ce que Navin Ramgoolam veut faire dans le port et la production d'électricité, dans le cas de St Aubin et Savannah il y a eu des appels d'offres et toutes les procédures ont été suivies par le CEB et ce, "dans une transparence totale".
Intervenant sur le même sujet en sa qualité d'ancien ministre des Services publics, Alan Ganoo a rappelé qu'avant son arrivée à ce ministère en 2000, les négociations se faisaient directement avec le CEB pour la fourniture d'électricité, mais qu'à partir de 2000 il y a eu trois promoteurs qui ont fait des offres, St Aubin, Médine et Suzor.
Il rappelle aussi qu'il y eut d'abord un Steering Committee présidé par le secrétaire au cabinet Loganaden Ramsamy et que ce comité décida de lancer des Requests for Proposal, lesquels furent lancés, puis soumis à un comité d'évaluation auquel ont aussi participé des officiers du Management Audit Bureau et que ce fut finalement au soumissionnaire le moins élevé que le contrat fut alloué.
Poursuivant le récit des diverses étapes franchies, Alan Ganoo a fait état d'un Technical Committee, présidé par le directeur du Plan Guy Wong So qui s'est lui penché sur les conditions du Power Purchase Agreement, et ce n'est après tout cela que le contrat fut signé avec St Aubin, a souligné le leader adjoint du MMM.
Il n'a pas manqué aussi de souligner qu'il a été le premier ministre des Services publics à avoir déposé sur la table du Parlement le 18 mai 2004 copie du Power Purchase Agreement entre le CEB et la centrale de St Aubin signé le 15 octobre 2003 alors qu'aucun autre, que ce soit celui de Belle Vue ou Beau Champ, n'a été rendu public. Alan Ganoo a aussi révélé que le "comité squelette", celui-là même qui avait travaillé sur le dossier BPML, s'était aussi penché sur le contrat avec St Aubin mais qu'il n'a rien trouvé sur St Aubin et qu'il a dû abandonner la partie. Il a lui mis au défi le gouvernement d'instituer une commission d'enquête.
Paul Bérenger à la presse et au parlement
Avant d'en venir à la situation dans le port, il a tenu à souligner que, dans le cas du scandale du unsolicited bid de la centrale de 110 MW, le ministre Abu Kasenally, acculé, a dit "pas moi çà, Navin Ramgoolam çà et Fast Track Committee présidé par Navin Ramgoolam ki fine envoy sa CEB !". "Ce n'est pas une raison pour justifier un unsolicited bid et ne pas procéder à des appels d'offres".
Après Abu Kasenally, c'est au tour de Xavier Duval, souligne-t-il, de venir avec son "pa moi ça, Navin Ramgoolam ça" et de dénoncer un gros opérateur qui cherche à obtenir le monopole et le statut de partenaire stratégique sans passer par des appels d'offres. Et, là aussi, c'est le Fast Track Committee présidé par Navin Ramgoolam qui a référé ce dossier aux organismes portuaires.
Fast Track Committee de Navin Ramgoolam ; "un danger public"
"Ce Fast Track Committee de Navin Ramgoolam est un danger public. Il est inacceptable que pour la production d'électricité et la gestion du port on cherche à éviter de faire des appels d'offres. C'est scandaleux et c'est contre le principe de la bonne gouvernance. La Banque mondiale et l'Union européenne sont contre ce genre de choses", a fait ressortir Paul Bérenger.
Il a insisté sur l'absolue nécessité d'avoir des appels d'offres pour la production énergétique de même que pour le choix d'un partenaire stratégique dans le port, d'autant que ces deux décisions vont engager le pays pour les 50 ans à venir et que si il y a un mauvais choix, cela va peser très lourd à l'avenir. Aussi, il a adressé un avertissement solennel à ceux qui seraient tentés d'aller de l'avant avec ces deux projets sans recourir à des appels d'offres.
Il a ensuite parlé de ce qu'il a appelé "les bêtises et les insanités" débitées par Rama Sithanen et Abu Kasenally visant Alan Ganoo et tentant de faire croire qu'il y a eu des magouilles autour de la centrale de St Aubin et de Savannah.
"Le comité squelette n'a rien trouvé sur St Aubin"
Revenant sur les insinuations de Rama Sithanen au Parlement mardi dernier, qu'il a qualifié de "petit lâche", il l'a mis au défi, lui et son gouvernement de nommer une commission d'enquête présidé par un ancien juge de la Cour suprême pour étudier les conditions dans lesquelles la centrale de St Aubin est entrée en opération. Il a tenu à préciser que, contrairement à ce que Navin Ramgoolam veut faire dans le port et la production d'électricité, dans le cas de St Aubin et Savannah il y a eu des appels d'offres et toutes les procédures ont été suivies par le CEB et ce, "dans une transparence totale".
Intervenant sur le même sujet en sa qualité d'ancien ministre des Services publics, Alan Ganoo a rappelé qu'avant son arrivée à ce ministère en 2000, les négociations se faisaient directement avec le CEB pour la fourniture d'électricité, mais qu'à partir de 2000 il y a eu trois promoteurs qui ont fait des offres, St Aubin, Médine et Suzor.
Il rappelle aussi qu'il y eut d'abord un Steering Committee présidé par le secrétaire au cabinet Loganaden Ramsamy et que ce comité décida de lancer des Requests for Proposal, lesquels furent lancés, puis soumis à un comité d'évaluation auquel ont aussi participé des officiers du Management Audit Bureau et que ce fut finalement au soumissionnaire le moins élevé que le contrat fut alloué.
Poursuivant le récit des diverses étapes franchies, Alan Ganoo a fait état d'un Technical Committee, présidé par le directeur du Plan Guy Wong So qui s'est lui penché sur les conditions du Power Purchase Agreement, et ce n'est après tout cela que le contrat fut signé avec St Aubin, a souligné le leader adjoint du MMM.
Il n'a pas manqué aussi de souligner qu'il a été le premier ministre des Services publics à avoir déposé sur la table du Parlement le 18 mai 2004 copie du Power Purchase Agreement entre le CEB et la centrale de St Aubin signé le 15 octobre 2003 alors qu'aucun autre, que ce soit celui de Belle Vue ou Beau Champ, n'a été rendu public. Alan Ganoo a aussi révélé que le "comité squelette", celui-là même qui avait travaillé sur le dossier BPML, s'était aussi penché sur le contrat avec St Aubin mais qu'il n'a rien trouvé sur St Aubin et qu'il a dû abandonner la partie. Il a lui mis au défi le gouvernement d'instituer une commission d'enquête.
Fréquentes invocations du Saint… Aubin au Parlement
Rajesh Bhagwan devait aussi être tancé alors qu'il lançait "al rode to lamoné coquin", une remarque qui a provoque de très vives réactions des bancs de la majorité. Après des rappels à l'ordre administrés des deux côtés, le calme est revenu même si le tandem Sithanen/Deerpalsing ne semblait pas vouloir lâcher St Aubin et Jean Mée Desveaux. Il y eut même une tentative du ministre des Finances de refiler une question au Chief Whip, Lormesh Bundhoo, sur le centre thermique du sud mais ce dernier ne devait pas suivre cette directive.
Rajesh Bhagwan devait aussi être tancé alors qu'il lançait "al rode to lamoné coquin", une remarque qui a provoque de très vives réactions des bancs de la majorité. Après des rappels à l'ordre administrés des deux côtés, le calme est revenu même si le tandem Sithanen/Deerpalsing ne semblait pas vouloir lâcher St Aubin et Jean Mée Desveaux. Il y eut même une tentative du ministre des Finances de refiler une question au Chief Whip, Lormesh Bundhoo, sur le centre thermique du sud mais ce dernier ne devait pas suivre cette directive.
No comments:
Post a Comment