Assemblée nationale
Le Week-End
Il a été beaucoup question de chances égales, mardi dernier, à l'Assemblée nationale, d'abord, durant la tranche dévolue à la Private Notice Question du leader de l'opposition qui était consacrée à la nomination de Chavan Dabeedin à la direction du Central Electricity Board alors qu'il n'est que septième dans la hiérarchie et, ensuite, lors des débats sur l'Equal Opportunity Bill lorsque, mis en présence des documents qu'il a demandé et qui ont déposés par le Dr Rashid Beebejaun, Paul Bérenger est venu révéler que c'est sur proposition du président du CEB, Patrick Assirvaden que le nouveau directeur a été nommé le 20 novembre, après avoir indiqué avoir tout simplement reçu une lettre de l'intéressé. Un cas flagrant de chances inégales…
Voici les extraits y relatifs des procès verbaux de la réunion du conseil d'administration du CEB du 20 novembre dernier: "The Chairman further informed Board members that a letter has been adressed to his person by Mr. C. Dabeedin showing interests in the post of General Manager". Et sans discussion aucune sur le procédé, le conseil d'administration devait aussi prendre connaissance de la lettre de M. Dabeedin à Patrick Assirvaden et de sa carrière de 16 ans au CEB. C'est juste après que le président devait formellement proposer la nomination de M. Dabeedin, laquelle a été acceptée.
Le nouveau directeur qui remplace l'ancien Financial Secretary, Krishna Guptar, aura droit aux même conditions de service que son prédécesseur, un salaire de Rs 100 000 par mois, une prime annuelle de 25%, une "entertainment allowance" de Rs 7 000 par mois, deux billets d'avions en classe affaires sur le trajet Maurice/Londres/Maurice, une couverture médicale mensuelle de Rs 2 500, une allocation de transport de Rs 8 350 par mois et une voiture de 2 200 cc. Tous ces détails ont été fournis suite à la PNQ du leader de l'opposition.
C'est alors qu'il parlait de "viol permanent de la méritocratie, la politique des petits copains et de la politisation à outrance des institutions" lors de la conclusion de son intervention sur l'Equal Opportunity Bill que Paul Bérenger a évoqué les conditions de la nomination du nouveau directeur du CEB. C'est contraire au principe même de chances égales et ce n'est pas équitable du tout, a-t-il dit. Ce point avait également été martelé plus tôt lors de la PNQ, le leader de l'opposition soulignant que, dans ce cas de nomination interne, la possibilité de postuler aurait dû être donnée à d'autres plus qualifiés et comptant plus de temps de service. Le vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures Publiques avait lui- même reconnu qu'il y a pas moins de six cadres qui étaient les "senior most" dont Gérard Hébrard, l'actuel directeur adjoint qui compte 42 ans de service au CEB.
Expulsion d'Ajay Gunness
Pour justifier la nomination de Chavan Dabeedin, Rashid Beebeejaun était aussi longuement revenu auparavant sur la nomination des directeurs canadiens du CEB et d'un externe, Ravin Dajee, sous le précédent gouvernement MSM/MMM avec des salaires plus élevés que M. Dabeedin auquel il a attribué un "impressive record" en 16 ans de service au CEB, tandis que le leader de l'opposition a insisté sur son argument à l'effet que la désignation ayant été faite de manière interne, la chance aurait dû être donnée à tous les cadres qualifiés et avec l'expérience requise pour postuler.
La PNQ s'est déroulée dans une ambiance électrique, des accrochages opposant Rajesh Bhagwan au Premier ministre, le député du MMM accusant le gouvernement d'avoir récompensé le nouveau directeur "ki fine travaille pour l'Alliance sociale dans Quatre-Bornes". La tension devait monter d'un cran lorsque Nita Deerpalsing adressera une question au Dr Rashid Beebeejaun sur Jean Mée Desveaux. Levée de boucliers des rangs du MMM, avec des élus de la rangée partant d'Ajay Gunness à Rajesh Bhagwan, en passant par Françoise Labelle et Jean-Claude Barbier, lançant "raciste, to malade toi".
Le Speaker est intervenu pour demander à Ajay Gunness de retirer le mot "raciste" mais ce dernier, après consultations avec le leader de l'opposition devait sèchement dire : "I maintain". Kailash Purryag l'a alors invité à se retirer de l'hémicycle, ce qu'il fit. Toujours est-il que cet incident devait susciter son lot de commentaires, Paul Bérenger soutenant que les travaux se sont déroulés sans anicroche lors de précédentes séances et en l'absence de la députée de Quatre-Bornes. "Ti ploré, ti vine rode ticket ar nou, li ti pé zoure toi, kan pa gagné, ine allé dan PTr", devait lancer un Jayen Cuttaree visiblement exaspéré par la conduite de Nita Deerpalsing.
Le Week-End
Il a été beaucoup question de chances égales, mardi dernier, à l'Assemblée nationale, d'abord, durant la tranche dévolue à la Private Notice Question du leader de l'opposition qui était consacrée à la nomination de Chavan Dabeedin à la direction du Central Electricity Board alors qu'il n'est que septième dans la hiérarchie et, ensuite, lors des débats sur l'Equal Opportunity Bill lorsque, mis en présence des documents qu'il a demandé et qui ont déposés par le Dr Rashid Beebejaun, Paul Bérenger est venu révéler que c'est sur proposition du président du CEB, Patrick Assirvaden que le nouveau directeur a été nommé le 20 novembre, après avoir indiqué avoir tout simplement reçu une lettre de l'intéressé. Un cas flagrant de chances inégales…
Voici les extraits y relatifs des procès verbaux de la réunion du conseil d'administration du CEB du 20 novembre dernier: "The Chairman further informed Board members that a letter has been adressed to his person by Mr. C. Dabeedin showing interests in the post of General Manager". Et sans discussion aucune sur le procédé, le conseil d'administration devait aussi prendre connaissance de la lettre de M. Dabeedin à Patrick Assirvaden et de sa carrière de 16 ans au CEB. C'est juste après que le président devait formellement proposer la nomination de M. Dabeedin, laquelle a été acceptée.
Le nouveau directeur qui remplace l'ancien Financial Secretary, Krishna Guptar, aura droit aux même conditions de service que son prédécesseur, un salaire de Rs 100 000 par mois, une prime annuelle de 25%, une "entertainment allowance" de Rs 7 000 par mois, deux billets d'avions en classe affaires sur le trajet Maurice/Londres/Maurice, une couverture médicale mensuelle de Rs 2 500, une allocation de transport de Rs 8 350 par mois et une voiture de 2 200 cc. Tous ces détails ont été fournis suite à la PNQ du leader de l'opposition.
C'est alors qu'il parlait de "viol permanent de la méritocratie, la politique des petits copains et de la politisation à outrance des institutions" lors de la conclusion de son intervention sur l'Equal Opportunity Bill que Paul Bérenger a évoqué les conditions de la nomination du nouveau directeur du CEB. C'est contraire au principe même de chances égales et ce n'est pas équitable du tout, a-t-il dit. Ce point avait également été martelé plus tôt lors de la PNQ, le leader de l'opposition soulignant que, dans ce cas de nomination interne, la possibilité de postuler aurait dû être donnée à d'autres plus qualifiés et comptant plus de temps de service. Le vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures Publiques avait lui- même reconnu qu'il y a pas moins de six cadres qui étaient les "senior most" dont Gérard Hébrard, l'actuel directeur adjoint qui compte 42 ans de service au CEB.
Expulsion d'Ajay Gunness
Pour justifier la nomination de Chavan Dabeedin, Rashid Beebeejaun était aussi longuement revenu auparavant sur la nomination des directeurs canadiens du CEB et d'un externe, Ravin Dajee, sous le précédent gouvernement MSM/MMM avec des salaires plus élevés que M. Dabeedin auquel il a attribué un "impressive record" en 16 ans de service au CEB, tandis que le leader de l'opposition a insisté sur son argument à l'effet que la désignation ayant été faite de manière interne, la chance aurait dû être donnée à tous les cadres qualifiés et avec l'expérience requise pour postuler.
La PNQ s'est déroulée dans une ambiance électrique, des accrochages opposant Rajesh Bhagwan au Premier ministre, le député du MMM accusant le gouvernement d'avoir récompensé le nouveau directeur "ki fine travaille pour l'Alliance sociale dans Quatre-Bornes". La tension devait monter d'un cran lorsque Nita Deerpalsing adressera une question au Dr Rashid Beebeejaun sur Jean Mée Desveaux. Levée de boucliers des rangs du MMM, avec des élus de la rangée partant d'Ajay Gunness à Rajesh Bhagwan, en passant par Françoise Labelle et Jean-Claude Barbier, lançant "raciste, to malade toi".
Le Speaker est intervenu pour demander à Ajay Gunness de retirer le mot "raciste" mais ce dernier, après consultations avec le leader de l'opposition devait sèchement dire : "I maintain". Kailash Purryag l'a alors invité à se retirer de l'hémicycle, ce qu'il fit. Toujours est-il que cet incident devait susciter son lot de commentaires, Paul Bérenger soutenant que les travaux se sont déroulés sans anicroche lors de précédentes séances et en l'absence de la députée de Quatre-Bornes. "Ti ploré, ti vine rode ticket ar nou, li ti pé zoure toi, kan pa gagné, ine allé dan PTr", devait lancer un Jayen Cuttaree visiblement exaspéré par la conduite de Nita Deerpalsing.