Par Christina Vilbrun
Le Defi du 03/26/2011
Le Defi du 03/26/2011
Qu’est-ce que Sunil Dowarkasing faisait à une réunion au ministère de la Santé ? Quel rôle a-t-il joué dans l’affaire Medpoint ? Ce sont les questions que s’est posées Paul Bérenger lors d’une conférence de presse, ce samedi 26 mars. Sollicité pour une réaction, Sunil Dowarkasing ne souhaite faire aucun commentaire et dit avoir référé l’affaire à ses hommes de loi.
La lettre que la ministre Maya Hanoomanjee a envoyée à Pravind Jugnauth pour qu’une somme de Rs 150 millions soient consacrée au projet de l’hôpital gériatrique continue à faire débat. Le leader de l’Opposition, Paul Bérenger, s’intéresse surtout au rôle joué par Sunil Dowarkasing dans cette affaire.
Qu’en pense le principal intéressé ? « Je ne souhaite faire aucun commentaire à ce sujet. Dès que Radio Plus a mentionné cette affaire, j’ai sollicité la justice. Je ne veux surtout pas répondre au leader de l’Opposition. Qu’il ne vienne pas me pointer du doigt et me faire la leçon d’autant plus que dans le passé son conseiller Jean-Mée Desveaux présidait toutes les réunions. Alors que moi, je n’ai jamais présidé aucune réunion », s’insurge Sunil Dowarkasing.
Lors de sa conférence de presse, Paul Bérenger s’est également demandé si le Permanent Assistant Secretary (PAS) qui a présidé le Bid Evaluation Committee au ministère de la Santé sur les équipements de la clinique Medpoint a été interrogé. Le leader du MMM n’a également pas ménagé Navin Ramgoolam qu’il accuse de se « cacher derrière l’ICAC » pour ne pas commenter l’affaire Medpoint. « Le Premier ministre fait diversion en parlant d’hôpital centralisé. J’ai honte pour Navin Ramgoolam. D’autant plus qu’un ancien ministre travailliste a réclamé la démission de Maya Hanoomanjee », martèle-t-il.
Pravind Jugnauth a en aussi pris pour son grade. « Le ministre des Finances donne l’impression que c’est le gouvernement qui paie les subsides sur le riz, la farine et le gaz ménager. Or, cet argent est puisé dans la poche du public-voyageur par le biais des taxes sur le carburant et non dans le Budget comme c’était le cas dans le passé», tempête-t-il. Pour Paul Bérenger, Pravind Jugnauth est en train d’induire la population en erreur tout en vantant les « gimmick » du ministre Showkutally Soodhun sur la baisse des prix.
Paul Bérenger déplore que ce ne soit qu’à la fin d’avril que les personnes qui touchent certaines prestations sociales (social aid, unemployement benefit, etc) recevront une compensation de 3,2 %. « Elles auraient du recevoir cette somme en janvier. Il faut qu’elles soient payées le plus vite possible et qu’elles obtiennent l’argent dû pour les mois perdus. »
Paul Bérenger se dit également « révolté » par la politique de deux poids deux mesures dans l’affaire Infinity. « Le gouvernement peut débourser des millions pour soutenir Jean Suzanne, mais ne peut le faire pour les employés d’Infinity ». Il réclame aussi que le directeur de l’Audit se penche sur la construction du Bagatelle Dam afin de veiller à ce que chaque roupie soit bien utilisée. D’autant plus, soutient-il, qu’un seul contracteur a été désigné.
S’agissant du scandale indien G2 où des firmes mauriciennes seraient impliquées, Paul Bérenger recommande que quelqu’un de crédible soit nommé à la tête de la Financial Services Commission pour régler cette affaire et veiller à ce que l’image de notre offshore ne soit pas entachée. Il déplore dans la même foulée que Navin Ramgoolam n’ait toujours pas nommé un ambassadeur en Inde.
La lettre que la ministre Maya Hanoomanjee a envoyée à Pravind Jugnauth pour qu’une somme de Rs 150 millions soient consacrée au projet de l’hôpital gériatrique continue à faire débat. Le leader de l’Opposition, Paul Bérenger, s’intéresse surtout au rôle joué par Sunil Dowarkasing dans cette affaire.
Qu’en pense le principal intéressé ? « Je ne souhaite faire aucun commentaire à ce sujet. Dès que Radio Plus a mentionné cette affaire, j’ai sollicité la justice. Je ne veux surtout pas répondre au leader de l’Opposition. Qu’il ne vienne pas me pointer du doigt et me faire la leçon d’autant plus que dans le passé son conseiller Jean-Mée Desveaux présidait toutes les réunions. Alors que moi, je n’ai jamais présidé aucune réunion », s’insurge Sunil Dowarkasing.
Lors de sa conférence de presse, Paul Bérenger s’est également demandé si le Permanent Assistant Secretary (PAS) qui a présidé le Bid Evaluation Committee au ministère de la Santé sur les équipements de la clinique Medpoint a été interrogé. Le leader du MMM n’a également pas ménagé Navin Ramgoolam qu’il accuse de se « cacher derrière l’ICAC » pour ne pas commenter l’affaire Medpoint. « Le Premier ministre fait diversion en parlant d’hôpital centralisé. J’ai honte pour Navin Ramgoolam. D’autant plus qu’un ancien ministre travailliste a réclamé la démission de Maya Hanoomanjee », martèle-t-il.
Pravind Jugnauth a en aussi pris pour son grade. « Le ministre des Finances donne l’impression que c’est le gouvernement qui paie les subsides sur le riz, la farine et le gaz ménager. Or, cet argent est puisé dans la poche du public-voyageur par le biais des taxes sur le carburant et non dans le Budget comme c’était le cas dans le passé», tempête-t-il. Pour Paul Bérenger, Pravind Jugnauth est en train d’induire la population en erreur tout en vantant les « gimmick » du ministre Showkutally Soodhun sur la baisse des prix.
Paul Bérenger déplore que ce ne soit qu’à la fin d’avril que les personnes qui touchent certaines prestations sociales (social aid, unemployement benefit, etc) recevront une compensation de 3,2 %. « Elles auraient du recevoir cette somme en janvier. Il faut qu’elles soient payées le plus vite possible et qu’elles obtiennent l’argent dû pour les mois perdus. »
Paul Bérenger se dit également « révolté » par la politique de deux poids deux mesures dans l’affaire Infinity. « Le gouvernement peut débourser des millions pour soutenir Jean Suzanne, mais ne peut le faire pour les employés d’Infinity ». Il réclame aussi que le directeur de l’Audit se penche sur la construction du Bagatelle Dam afin de veiller à ce que chaque roupie soit bien utilisée. D’autant plus, soutient-il, qu’un seul contracteur a été désigné.
S’agissant du scandale indien G2 où des firmes mauriciennes seraient impliquées, Paul Bérenger recommande que quelqu’un de crédible soit nommé à la tête de la Financial Services Commission pour régler cette affaire et veiller à ce que l’image de notre offshore ne soit pas entachée. Il déplore dans la même foulée que Navin Ramgoolam n’ait toujours pas nommé un ambassadeur en Inde.
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