Les restes d'un bus après sa collision avec un camion qui avait perdu ses freins en avril 1995 à Bell-Village. |
Par Jean-Mée DESVEAUX
L'express du 14 mai 2013
Il est rare que la déliquescence d’un Etat lui saute aux yeux avec la violence que nous avons ressentie ce vendredi tragique. Terrées normalement dans les dédales de l’appareil gouvernemental, les causes directes de la corruption minent le Mauricien de façon si furtive qu’il ne s’en aperçoit pas.
Mais ce vendredi-là, parmi les râles de la mort et les sourds gémissements des blessés graves, on pouvait entrevoir, sous le soleil matinal de Sorèze, un pan entier de l’attirail dont se servent nos hommes politiques pour faire un enfer du paradis qui leur a été donné de gouverner : nominé politique au centre névralgique d’un service essentiel sur lequel repose la vie de 400 000 personnes tous les jours ; manipulations éhontées des spécifications d’appels d’offres écrites dans le bureau du ministre pour satisfaire un fournisseur proche du parti gouvernemental ou encore, issu d’un pays ami à qui on doit renvoyer l’ascenseur; décision prise avec une légèreté criminelle de laisser 80 bus Ashok Leyland de 2007 en circulation après qu’ils ont été trouvés défectueux ; ingérence politicienne journalière dans les moindres recoins de l’épine dorsale du transport public national ; gestion abominable menant à des carences tragiques dans la maintenance de ces cercueils ambulants, chacun des items de cette litanie est un ingrédient direct dans la trame de cette nouvelle tragédie qui vient de s’abattre sur l’île Maurice.
A cela s’ajoute une incapacité pathologique de mémoire institutionnelle qui nous fait revivre, en amnésique, les mêmes tragédies sans jamais pouvoir tirer aucun enseignement des catastrophes meurtrières antérieures. Nous avons tous clairement vu l’amas de ferraille qu’est devenu ce bus de la CNT après quelques tonneaux et on a tous redécouvert ce que nous savions déjà depuis 18 ans.
Cet après-midi d’avril 1995, à Bell-Village, à peine quelques kilomètres de Sorèze, un «camion fou» avait perdu ses freins et avait terminé sa course folle en percutant un bus de la CNT. Telle la boîte de sardines proverbiale, ce bus a été littéralement éventré au niveau de la carrosserie et les passagers ont été projetés sur la chaussée avec une telle violence que huit d’entre eux sont morts sur le coup. Le bilan s’est alourdi par la suite. On apprit que, comme cela se fait couramment au tiers-monde, nos autobus sont montés sur des châssis destinés aux camions, donc sans l’armature de renforcement solide dont sont dotés les véhicules destinés à recevoir des passagers. Dix-huit ans plus tard, nous sommes encore à la case départ. Mais la leçon du camion fou de Bell-Village va bien plus loin pour démontrer le dysfonctionnement du régime juridique et institutionnel qui gouverne le domaine de la sécurité routière au sein de cette République bananière qui est la nôtre.
Le camion fou qui avait fauché la vie de tant de Mauriciens roulait illégalement sur nos routes ! Il n’avait pas obtenu son fitness à cause de ses défectuosités techniques. Cela aurait été l’occasion idéale de frapper un grand coup, de dire que «enough is enough» et que le laisser-aller prenne fin avec une condamnation exemplaire qui découragerait ce genre d’insanité. Mais non. Pas chez nous. Les choses se sont tassées. Réaction bien de chez nous, le propriétaire du camion fou s’est senti victimisé parce qu’il était franco-mauricien, et ses coreligionnaires ont compati. On n’en a plus entendu parler.
B.F Skinner, le père du Behaviourisme (la Science du comportement), écrit dans son oeuvre séminal «Beyond Freedom and Dignity» que les valeurs morales censées prévaloir au sein d’une société ne sont pas, in fine, ce qui motive les gens à s’engager ou non dans un comportement quelconque. Ce qui détermine ce comportement, selon Skinner, c’est le régime «de positive and negative reinforcement», c’est-à-dire les carottes et les bâtons qui existent pour encourager ou punir ces comportements au sein de la société. Ainsi, nous pouvons constater à quel point devenir riche par n’importe quel moyen est une quête que nous encouragent à poursuivre les valeurs de l’île Maurice de 2013 : BMW, campements, adulation des grands de ce monde et d’une horde d’amis. Par contre, tuer un être humain sur nos routes n’est pas plus découragé qu’une petite tape sur la menotte d’un gamin espiègle.
Mais ce vendredi-là, parmi les râles de la mort et les sourds gémissements des blessés graves, on pouvait entrevoir, sous le soleil matinal de Sorèze, un pan entier de l’attirail dont se servent nos hommes politiques pour faire un enfer du paradis qui leur a été donné de gouverner : nominé politique au centre névralgique d’un service essentiel sur lequel repose la vie de 400 000 personnes tous les jours ; manipulations éhontées des spécifications d’appels d’offres écrites dans le bureau du ministre pour satisfaire un fournisseur proche du parti gouvernemental ou encore, issu d’un pays ami à qui on doit renvoyer l’ascenseur; décision prise avec une légèreté criminelle de laisser 80 bus Ashok Leyland de 2007 en circulation après qu’ils ont été trouvés défectueux ; ingérence politicienne journalière dans les moindres recoins de l’épine dorsale du transport public national ; gestion abominable menant à des carences tragiques dans la maintenance de ces cercueils ambulants, chacun des items de cette litanie est un ingrédient direct dans la trame de cette nouvelle tragédie qui vient de s’abattre sur l’île Maurice.
A cela s’ajoute une incapacité pathologique de mémoire institutionnelle qui nous fait revivre, en amnésique, les mêmes tragédies sans jamais pouvoir tirer aucun enseignement des catastrophes meurtrières antérieures. Nous avons tous clairement vu l’amas de ferraille qu’est devenu ce bus de la CNT après quelques tonneaux et on a tous redécouvert ce que nous savions déjà depuis 18 ans.
Cet après-midi d’avril 1995, à Bell-Village, à peine quelques kilomètres de Sorèze, un «camion fou» avait perdu ses freins et avait terminé sa course folle en percutant un bus de la CNT. Telle la boîte de sardines proverbiale, ce bus a été littéralement éventré au niveau de la carrosserie et les passagers ont été projetés sur la chaussée avec une telle violence que huit d’entre eux sont morts sur le coup. Le bilan s’est alourdi par la suite. On apprit que, comme cela se fait couramment au tiers-monde, nos autobus sont montés sur des châssis destinés aux camions, donc sans l’armature de renforcement solide dont sont dotés les véhicules destinés à recevoir des passagers. Dix-huit ans plus tard, nous sommes encore à la case départ. Mais la leçon du camion fou de Bell-Village va bien plus loin pour démontrer le dysfonctionnement du régime juridique et institutionnel qui gouverne le domaine de la sécurité routière au sein de cette République bananière qui est la nôtre.
Le camion fou qui avait fauché la vie de tant de Mauriciens roulait illégalement sur nos routes ! Il n’avait pas obtenu son fitness à cause de ses défectuosités techniques. Cela aurait été l’occasion idéale de frapper un grand coup, de dire que «enough is enough» et que le laisser-aller prenne fin avec une condamnation exemplaire qui découragerait ce genre d’insanité. Mais non. Pas chez nous. Les choses se sont tassées. Réaction bien de chez nous, le propriétaire du camion fou s’est senti victimisé parce qu’il était franco-mauricien, et ses coreligionnaires ont compati. On n’en a plus entendu parler.
B.F Skinner, le père du Behaviourisme (la Science du comportement), écrit dans son oeuvre séminal «Beyond Freedom and Dignity» que les valeurs morales censées prévaloir au sein d’une société ne sont pas, in fine, ce qui motive les gens à s’engager ou non dans un comportement quelconque. Ce qui détermine ce comportement, selon Skinner, c’est le régime «de positive and negative reinforcement», c’est-à-dire les carottes et les bâtons qui existent pour encourager ou punir ces comportements au sein de la société. Ainsi, nous pouvons constater à quel point devenir riche par n’importe quel moyen est une quête que nous encouragent à poursuivre les valeurs de l’île Maurice de 2013 : BMW, campements, adulation des grands de ce monde et d’une horde d’amis. Par contre, tuer un être humain sur nos routes n’est pas plus découragé qu’une petite tape sur la menotte d’un gamin espiègle.
La semaine dernière, un chauffeur de camion qui avait été trouvé coupable par la cour intermédiaire de «causing death by dangerous driving» et, condamné à deux mois de prison ferme en sus de la suspension de sa licence selon la Road Traffic Act, a vu sa peine de prison commuée en appel par la Cour suprême. Le magistrat avait, à l’origine, jugé que la peine de prison servirait de leçon aux autres conducteurs. La Cour suprême a converti cette peine à Rs 30 000, considérant que la suspension de la licence constituait déjà une punition sévère. Avec une telle jurisprudence, c’est l’équivalent d’une privation d’un petit week-end de vacances à Rodrigues qui viendrait châtier un chauffard qui possède les moyens financiers de tuer sur nos routes. Pas assez, et de loin, pour décourager le comportement délétère, mais suffisant pour créer des émules potentielles. On arrive à se demander si, pour la dizaine de morts des bus de Sorèze ou de Bell-Village, un chauffard trouvé responsable s’en serait sorti avec quelque Rs 300 000 aux yeux de la loi !
Si nous ne sommes pas à plaider ici pour une augmentation effrénée de notre population carcérale issue de chauffeurs du dimanche, nous devons cependant admettre que l’hécatombe que nous voyons autour de nous demande une fermeté qu’on ne retrouve pas au sein des «negative reinforcements» utilisés chez nous.
Comme au sujet de la drogue, nous atteignons les cimes des statistiques internationales avec le nombre d’accident fatal par tête d’habitants. Pour remédier à cela, dans le nid de coucou où nous vivons, le Premier ministre, au lieu de s’attaquer au problème à sa source, décide plutôt de faire montre d’une générosité mal placée en puisant dans les ressources du Prime Minister’s Fund pour compenser les victimes des «hit and run» et autres délits de fuite. C’est ce qu’on appelle «moral hazard» en économie, c’est-à-dire, une intervention contreproductive qui risque d’aggraver la fréquence du comportement délétère plutôt que de le faire régresser.
Autre cacophonie que de punir tout excès de vitesse avec la même amende de Rs 2 000, tandis que les points, eux, diffèrent selon une grille de trois vitesses selon l’excès : sous 25km/h, entre 25km/h et 50 km/h et au-dessus de 50km/h. Et quid de l’incohérence des 2 – 4 points et Rs 1 500 pour le conducteur imprudent qui se sert de son téléphone, alors que l’assassin qui dépasse un véhicule arrêté au passage clouté, a une perte de points proportionnellement plus élevée (4-6) mais une amende de Rs 500 seulement.
Un coup d’oeil au comportement des gouvernements de par le monde sur la question de la discipline sur les routes jette un éclairage certain sur ce qui fait défaut à Maurice. L’Australie est, comme on le sait, un pays anglo-saxon qui, par définition, a un respect sans pareil pour la propriété privée. N’est-ce pas ! A New South Wales, l’Etat où se trouve Sydney, une voiture qui se fait prendre en contravention, engagée pour la deuxième fois dans une course avec une autre voiture, est saisie par les autorités et… broyée en amas de ferraille. Au Queensland, le propriétaire de la voiture condamnée est, en plus, tenu à être présent lors de la démolition de son véhicule. On comprend, dès lors, que le courage et la conviction requis ici diffèrent trop de la bravade que démontrent nos hommes politiques sur leur caisse de savon, pour que nous puissions espérer un autre dénouement chez nous. Ici, même le lobby de taxi marron peut obliger le gouvernement à enlever la perte de points qui allait s’abattre sur ces opérateurs et autres fraudeurs. Autre perte collatérale causée par lâcheté politique est la disparition de points relatifs à l’absence de ceinture de sécurité pour les passagers.
A Maurice, le système de contrôle doit impérativement reposer sur la facilité tant intellectuelle que physique de la solution apportée. Il est facile de planter une trentaine de caméras automatiques sur les black spots du pays, mais un coup d’oeil à une carte de Maurice indiquant où sont installées ces caméras, démontre en même temps que les 80 % de la surface du pays deviennent ipso facto des pistes où les petits Schumacher en herbe peuvent pousser leurs bolides en toute impunité. De plus, quand on voit certains itinéraires, tel celui de la Triolet Bus Service, on n’est qu’à moitié surpris que les caméras se font d’une telle discrétion qu’on ne les voit plus du tout. Et pourtant, le nombre de vieilles personnes tuées au sein de la circonscription du PM, suite à des accidents avec les véhicules de cette compagnie, est élevé.
La présence des caméras a certainement un rôle à jouer au sein de la panoplie de mesures que le gouvernement doit prendre pour rendre nos routes moins meurtrières. Mais elle doit être accompagnée d’autres mesures qui dérangent les habitudes et qui demandent donc un certain courage politique. La première initiative politiquement incorrecte qui vient à l’esprit ici est de désemplir ces postes de police pleins à craquer avec leurs dizaines ou plus de policiers qui passent leurs journées et leurs nuits sans jamais sortir. Ailleurs, c’est la crainte du policier omniprésent, toujours armé de son détecteur d’alcoolémie sur la route, qui conditionne la bonne conduite des automobilistes. Au niveau de la réflexion, quand on pense aux nouvelles peintures fluorescentes qui ne coûtent rien mais qui font un simple phare de voiture illuminer une route tel le stade Anjalay en plein match international, on peut conclure que la Road Development Authority, si friande de contrats juteux, est un autre de ces éternels maillons faibles de la chaîne funeste qui entravera encore longtemps la recherche rationnelle d’une solution aux carnages répétitifs sur nos routes.
Si nous ne sommes pas à plaider ici pour une augmentation effrénée de notre population carcérale issue de chauffeurs du dimanche, nous devons cependant admettre que l’hécatombe que nous voyons autour de nous demande une fermeté qu’on ne retrouve pas au sein des «negative reinforcements» utilisés chez nous.
Comme au sujet de la drogue, nous atteignons les cimes des statistiques internationales avec le nombre d’accident fatal par tête d’habitants. Pour remédier à cela, dans le nid de coucou où nous vivons, le Premier ministre, au lieu de s’attaquer au problème à sa source, décide plutôt de faire montre d’une générosité mal placée en puisant dans les ressources du Prime Minister’s Fund pour compenser les victimes des «hit and run» et autres délits de fuite. C’est ce qu’on appelle «moral hazard» en économie, c’est-à-dire, une intervention contreproductive qui risque d’aggraver la fréquence du comportement délétère plutôt que de le faire régresser.
Autre cacophonie que de punir tout excès de vitesse avec la même amende de Rs 2 000, tandis que les points, eux, diffèrent selon une grille de trois vitesses selon l’excès : sous 25km/h, entre 25km/h et 50 km/h et au-dessus de 50km/h. Et quid de l’incohérence des 2 – 4 points et Rs 1 500 pour le conducteur imprudent qui se sert de son téléphone, alors que l’assassin qui dépasse un véhicule arrêté au passage clouté, a une perte de points proportionnellement plus élevée (4-6) mais une amende de Rs 500 seulement.
Un coup d’oeil au comportement des gouvernements de par le monde sur la question de la discipline sur les routes jette un éclairage certain sur ce qui fait défaut à Maurice. L’Australie est, comme on le sait, un pays anglo-saxon qui, par définition, a un respect sans pareil pour la propriété privée. N’est-ce pas ! A New South Wales, l’Etat où se trouve Sydney, une voiture qui se fait prendre en contravention, engagée pour la deuxième fois dans une course avec une autre voiture, est saisie par les autorités et… broyée en amas de ferraille. Au Queensland, le propriétaire de la voiture condamnée est, en plus, tenu à être présent lors de la démolition de son véhicule. On comprend, dès lors, que le courage et la conviction requis ici diffèrent trop de la bravade que démontrent nos hommes politiques sur leur caisse de savon, pour que nous puissions espérer un autre dénouement chez nous. Ici, même le lobby de taxi marron peut obliger le gouvernement à enlever la perte de points qui allait s’abattre sur ces opérateurs et autres fraudeurs. Autre perte collatérale causée par lâcheté politique est la disparition de points relatifs à l’absence de ceinture de sécurité pour les passagers.
A Maurice, le système de contrôle doit impérativement reposer sur la facilité tant intellectuelle que physique de la solution apportée. Il est facile de planter une trentaine de caméras automatiques sur les black spots du pays, mais un coup d’oeil à une carte de Maurice indiquant où sont installées ces caméras, démontre en même temps que les 80 % de la surface du pays deviennent ipso facto des pistes où les petits Schumacher en herbe peuvent pousser leurs bolides en toute impunité. De plus, quand on voit certains itinéraires, tel celui de la Triolet Bus Service, on n’est qu’à moitié surpris que les caméras se font d’une telle discrétion qu’on ne les voit plus du tout. Et pourtant, le nombre de vieilles personnes tuées au sein de la circonscription du PM, suite à des accidents avec les véhicules de cette compagnie, est élevé.
La présence des caméras a certainement un rôle à jouer au sein de la panoplie de mesures que le gouvernement doit prendre pour rendre nos routes moins meurtrières. Mais elle doit être accompagnée d’autres mesures qui dérangent les habitudes et qui demandent donc un certain courage politique. La première initiative politiquement incorrecte qui vient à l’esprit ici est de désemplir ces postes de police pleins à craquer avec leurs dizaines ou plus de policiers qui passent leurs journées et leurs nuits sans jamais sortir. Ailleurs, c’est la crainte du policier omniprésent, toujours armé de son détecteur d’alcoolémie sur la route, qui conditionne la bonne conduite des automobilistes. Au niveau de la réflexion, quand on pense aux nouvelles peintures fluorescentes qui ne coûtent rien mais qui font un simple phare de voiture illuminer une route tel le stade Anjalay en plein match international, on peut conclure que la Road Development Authority, si friande de contrats juteux, est un autre de ces éternels maillons faibles de la chaîne funeste qui entravera encore longtemps la recherche rationnelle d’une solution aux carnages répétitifs sur nos routes.
Cher Monsieur
ReplyDeleteJe devais me faire un devoir un vous envoyer ce message suite à la lecture de votre article dans l'Express. Cet article est tout simplement "bouleversifiant", pour reprendre le mot de Didier Bourdon des "Inconnus". Vous arrivez à décortiquer et à décrypter toute la pourrtiture et la corruption régnant sur la gouvernance de notre chère Ile Bananiere.
Moi je dis bravo tout simplement,
C'est vraiment ahurissant, mais à voir ce qu'est devenu l'ile Maurice 2013 - "déliquescence" est un mot faible.
Nos politiques et leur corps paraétatiques - (j'adore le terme "gestion abominable") sont une sorte de mauvaise parodie des Guignols ou des Inconnus.
Quand j'essaie de regarder la MaBC TV je sens une force invisible, une mainmise qui veut violemment bouffer ma cervelle, tuer mes neuronnes et exorciser mon esprit
Je vois une propaganda digne de l'étoile rouge communiste.
Tout ce que j'ai pu comprendre, ce que la MaBC veut abrutir davantage les mauriciens.
Pour info les "nos autobus sont montés sur des châssis destinés aux camions", c'est ile Maurice des fin 1950 et début 1960 - ou des autobus étaient assemblés sur des chassis des Bedford A series, J6 ou Bedford RL!
Je commence a aimer l'ile Maurice des années 1960 ou tout paraissait plus ordonné et plus moderne - un excellent lien ou on peut trouver des excellentes photos des années 1960 . Merci Philate Pat
http://www.flickr.com/photos/philatepat/sets/72157594434702423/
Merci
cdt
Soorej
smunraj@gmail.com