JM et les chefs coutumiers de la République démocratique du Congo

21 July 2013

Réponses additionnelles à M. Assirvaden

Trois questions que la place disponible pour ma réponse ne m’a pas permis d’élaborer dans l’express du 20 juillet en réponse à M. Patrick Assirvaden (qui sera ajoutée à lexpress.mu).

Question 1 : Le fait d’avoir prôné un changement aux «Noise Regulations » des centrales pour élever le seuil du bruit  acceptable à 70 db. Cette mesure est censée, selon M. Assirvaden, provenir d’un sadisme naturel de ma part d’infliger le plus de pollution sonore que possible aux habitants avoisinant ces centrales.

Réponse 1 : Les sites des vieilles centrales de Port-Louis avaient  été choisis par le CEB, il y a plus d’un demi-siècle, de sorte à ce qu’elles soient à une bonne distance des riverains. Avec la pression démographique, les constructions s’approchèrent de plus en plus des centrales qui avaient été là bien avant elles. Faisant face à ce problème, le policy decision de Patrick Assirvaden aurait sans doute été de raser la centrale qui émettait du bruit au-delà du seuil permis par la loi ou encore de raser les vingtaines de maisons qui étaient dans le no man’s land, créant de nouveaux squatters ailleurs, ou forçant le CEB à foot a new bill de quelques millions. De notre temps, nous avons très bêtement changé la loi pour légaliser ce qui était déjà un fait accompli.

Question 2 : Pourquoi s’offrir le luxe d’utiliser « des experts légistes parmi les plus prestigieux d’Europe »à des millions de roupies plutôt que de laisser, comme cela s’est fait auparavant, un vieux juge mauricien concocter un contrat suffisamment bien, sans plus, en vue d’économiser.

Réponse 2 : Les promoteurs des IPP savaient, eux, où mettre leur argent. Ils ne lésinaient pas sur les moyens quand il s’agissait de trouver le meilleur contrat pour défendre leurs intérêts. Le CEB était toujours en position d’infériorité devant ces as spécialisés en contrat d’énergie. Cela nuisait fortement aux intérêts du CEB pour 30 à 40 ans après la signature. Le CEB paye quelque Rs 500 millions par an à ces privés et ce sont les intérêts du CEB qui prévalent quand la force des hommes de lois qui le défendent est égale ou supérieure à ceux des privés lors de l’élaboration du contrat.

Question 3 : Le board du CEB a confié à « quatre mercenaires étrangers » l’organisation du parastatal « ramenant l’organisation  en arrière de 50 ans. Une vraie insulte à la nation ». 

Réponse 3 : Le  président du Parti travailliste démontre une xénophobie dans les affaires d’Etat qui défie la volonté du Premier ministre de faire de Maurice ce qu’est Singapour, avec un intrant de matière grise de l’extérieur. De plus, il ne tient pas en ligne de compte le fait que ces mêmes étrangers ont permis au CEB de faire le coaching d’un très bon fils du sol qu’est devenu le General Manager (GM) après leur départ. Les techniciens de haut calibre du CEB pourraient dire ce qu’ils ont appris du Corporate section sous l’ancien GM.

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