JM et les chefs coutumiers de la République démocratique du Congo

10 May 2006

Tartuffe et omerta au Champ de Mars


Bien que comportant certaines zones d'ombre, l'univers des paris hippiques attire toujours les Mauriciens.

Réponse à Monsieur De Comarmond (hors-texte)
l'express du 10/05/2006

Par Jean-Mée DESVEAUX 

La rétrospective des avancées majeures que nous avons aidées à introduire aux modalités des courses au Champ de Mars entre 2002 et 2004, afin d’épurer cette industrie des vautours qui l’assiègent, a donné lieu à des réactions intéressantes de part et d’autres.

Nous disions et maintenons : “Il est nécessaire, à ce stade, de faire ressortir que le bookie a bon dos mais it takes two to tango. Sans les malfrats qui pullulent au Champ de Mars, déguisés en honnêtes propriétaires d’écurie, d’entraîneurs intègres, de propriétaires de chevaux, férus d’un sport de gentilhomme et de jockeys ‘professionnels, la magouille qu’on met sur le dos du fixed odd betting n’aurait pas eu de cours. Dans un pays où on dépense une centaine de millions sur l’Icac, comment les avoirs de ces messieurs ne sont pas déclarés chaque année avec un suivi rigoureux au niveau local et international est une absurdité monumentale.”

Le président de l’Association d’encouragement du pur-sang (AEPS) est mortifié par ces propos qui l’interpellent vivement. Si on résiste à la tentation de lui attribuer le motif déshonorable de vouloir pervertir notre pensée, on peut au moins dire que Robert de Comarmond perd son sang-froid au point de faire une lecture erronée de notre discours.

Devant une analyse sans complaisance de tous les stakeholders de l’industrie depuis le gouvernement jusqu’au MTC, en passant par les bookmakers, le Tote, les entraîneurs et les jockeys, il est un fait étrange que ce soit l’Association des propriétaires de chevaux qui monte au créneau pour nous menacer de poursuites judiciaires pour calomnie.

Alors même que nous faisions référence à tout un corps de métiers, Robert de Comarmond, lui, dans un élan d’hyper sensibilité, s’approprie ces réflexions aux seuls propriétaires de chevaux. Cela fait penser à l’adage de la poule qui a pondu, traduit pour s’adapter aux circonstances, à celui du cheval qui hennit.


“Dire qu’il n’y a que des truands parmi les ‘stakeholders’ des courses hippiques serait aussi absurde que de dire qu’il n’existe aucune canaille parmi ce beau monde.” 

L’honnêteté (ici intellectuelle) ne nous aurait pas permis de faire l’amalgame entre le grain et l’ivraie qui se côtoient au Champs de Mars. Il existe heureusement des écuries et des propriétaires de chevaux dont l’intégrité ne pourrait être mise en question qu’au prix d’une grande injustice envers ces professionnels du noble sport hippique.

C’est ainsi que les écuries de messieurs Soun Gujadhur et Philippe Henry, parmi d’autres, font honneur au turf mauricien. Leur volonté de gagner chaque course à laquelle participent leurs couleurs en dépit d’un stake money qui couvre à peine leur frais, reste un exemple de sportsmanship qui contraste, on ne peut plus brutalement avec le sourire pervers qu’affichent impunément certains de leurs collègues dépravés quand leur manigance est finalement couronnée de succès lors de la défaite de leurs chevaux considérés pourtant favoris.

Que ces messieurs aient pu travailler dans l’atmosphère viciée du Champ de Mars et garder leur intégrité, donne foi dans la nature humaine et réconforte ceux qui ont agi pour assainir les courses. Mais ce climat malsain n’est pas sans incidence néfaste sur l’opérateur intègre. Le climat délétère qui prévaut au Champ de Mars tel que nous le décrivions dans le passage qui offense l’AEPS est amplement confirmé par l’unique entraîneur mauricien à avoir reçu une invitation à faire courir ses chevaux à l’étranger. Questionné quant à ses raisons de mettre la clef de son écurie sous le paillasson, Philippe Henry répond sans la moindre hésitation : “Je suis totalement dégoûté de l’ambiance qui existe dans les courses ! ”

Dire qu’il n’y a que des truands parmi les stakeholders des courses hippiques serait aussi absurde que de dire qu’il n’existe aucune canaille parmi ce beau monde. Nous refusons d’adopter la première attitude alors que le président de l’AEPS tombe dans un ridicule fini en adoptant la seconde.

Avec plus de 300 chevaux au Champ de Mars, on ne peut sous-estimer la confiance inébranlable de Robert de Comarmond dans l’intégrité de ses membres, lui qui telle l’abbesse d’un énorme couvent, n’hésite pas à mettre sa main au feu pour la chasteté de chacune des nonnes qu’elle abrite dans l’enceinte de son cloître.

Mais mieux encore, le président de l’AEPS dont l’objectif avoué est “la défense des intérêts des propriétaires de chevaux” vient nous demander de publier dans ces colonnes l’identité de ces hommes qui font honte à celui qui restera dans les annales comme un des plus grands entraîneurs du Champ de Mars. Robert de Comarmond aurait pu, avec un minimum de réflexion, réaliser qu’il est logiquement impossible de défendre indistinctement les intérêts de “tous” les propriétaires de chevaux, comme il semble vouloir le faire en essayant de nous faire taire à travers ses menaces.

Il pourrait, en parlant à Philippe Henry, apprendre à défendre les propriétaires intègres contre leurs collègues sans scrupule qui les menacent et empoisonnent leur sport favori. L’intérêt de l’un n’est pas réconciliable avec celui de l’autre et l’AEPS ne peut donc par les représenter tous deux.

Que le président de l’AEPS, un homme de terrain, soit aussi étonné devant nos propos, nous surprend énormément. En effet, depuis la parution de notre analyse, nous avons reçu des échos qui abondent dans notre sens et confirment notre vision du pourrissement qui prévaut au sein du monde hippique.

Ainsi, le Mauricien, sous le titre Des Vérités, confirme la présence des forces criminelles qui obligèrent un jockey des plus honnêtes à se projeter de son cheval et perdre une course qu’il aurait dû gagner haut la main.

Sous le titre Les vérités pas bonnes à dire, après avoir passé en revue les nouvelles incartades de ce début d’année (que même l’œil électronique vigilant des commissaires n’a pu prendre en flagrant délit), le Turf Magazine, sous la plume de Bernard Delaitre, se réfère à notre analyse.

L’ayant trouvé sévère vis-à-vis du MTC (mais pas vis-à-vis des propriétaires de chevaux) “qui délivre malgré lui, les licences à ces quelques personnages douteux”, l’éditorialiste du Turf Magazine conclut : “Mais nous savons tous qu’il y a un fond de vérité dans ce qu’il (NdlR : Jean-Mée Desveaux) avance. Il (JMD) vient en fait, dans une large mesure, corroborer ce que la presse ne cesse de dénoncer depuis des lustres dans un milieu où toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire”.

L’explication de Bernard Delaitre pour cet état de choses, confirme aussi l’existence de ces malfrats du monde hippique dans un univers que nous n’avons donc pas inventé de toutes pièces. Cependant, tout en reconnaissant le professionnalisme de Bernard Delaitre, il offre à notre avis, une excuse un peu trop facile à l’inexcusable, en soumettant l’hypothèse que “les hommes, parfois complice certes, mais surtout victimes de ce système où… la survie dépend du jeu à cause du manque de stake money.”

Quand on ne peut survivre dans une occupation choisie à cause des contraintes qui lui sont propres, on se retire, cher collègue ! On ne met pas la main dans la caisse et on ne mord surtout pas la main des punters qui vous nourrissent.

Notre sympathie va donc plutôt vers ce pauvre public de punters mauriciens qui jouent des centaines de millions de roupies durement gagnées pour se faire écorcher vifs par les crapules qui se font de l’argent facile sur leur dos.

Quoi qu’il en soit, devant l’avis de cet observateur éclairé des courses qu’est Bernard Delaitre, Robert de Comarmond aurait donc intérêt, d’ores et déjà, d’abandonner l’exégèse somme toute réconfortante pour un président de l’Association des propriétaires de chevaux, selon laquelle ce monde que nous décrivions dans ces colonnes, n’était en fait que des “postulats… (qui) relèveraient d’une opinion personnelle dénuée de tout fondement” et qui cacherait “la réelle motivation de M. Desveaux”.

Mais si tout cela n’était toujours pas suffisant, le coup de grâce aux tartuffes du Champ de Mars vient du président du MTC qui, selon les journaux de la semaine, aurait déclaré à la réunion hebdomadaire que “Jean-Mée Desveaux a dit beaucoup de vérité”.

Peu de gens connaissent le milieu hippique aussi bien que Jean-Michel Giraud et personne n’a plus à cœur de nettoyer cette industrie de la racaille qui l’empoisonne. Il sait de quoi il parle et nous assurons donc Bernard Delaitre que, loin de jeter la pierre au MTC, nous sommes conscients, comme lui, qu’il se démène pour mener à bien sa difficile tâche même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur tous les points.

Mais il nous reste encore à aider le président de l’AEPS qui ne dort plus depuis qu’il a appris et ce, pour la première fois, dans nos colonnes, qu’il existe au Champ de Mars des êtres qui s’apparentent mieux aux égouts de la capitale qu’à son centre de course hippique. Nous lui devons en tant que bon citoyen de l’aider dans la tâche d’assainir les courses à laquelle il s’est attelée. Sachez donc M. de Comarmond :

1) Que la pratique criminelle de sous-évaluation fiscale des chevaux de courses importés afin d’éviter la taxe à valeur ajoutée (TVA) et les 40 % d’impôts du gouvernement était si répandue que le précédent gouvernement n’a eu d’autre choix, malgré le manque à gagner pour le fisc, que de changer ce pourcentage en une somme fixe de Rs 30 000, moyen par lequel la tricherie ne pouvait plus avoir cours.

2) Que la sous-évaluation pour éviter la TVA perdure encore au Champ de Mars. Nous ne doutons pas que Bert Cunningham va mettre sa FAST team à suivre ce dossier de plus près à partir de maintenant.

3) Qu’un nombre conséquent d’écuries et de propriétaires de chevaux s’adonnent à la pratique criminelle et hautement illégale de jouer à crédit avec les bookmakers, ce qui leur permet de court-circuiter le software server et le contrôle des autorités avec toutes les conséquences néfastes que cela comporte.

4) Qu’il existe officiellement ou officieusement un nombre conséquent de propriétaires de chevaux qui ont été radiés durant ces dernières années par le MTC pour pratiques douteuses. Qui plus est, ces anciens membres de l’AEPS étaient souvent rapportés par leur écurie elle-même.

5) Que le processus de l’achat ainsi que les titres de propriété d’un cheval sont si inextricablement opaques que personne ne saurait confirmer ou infirmer que le cheval de tel ou tel propriétaire aurait effectivement été acheté par cet individu avec des espèces sonnantes et trébuchantes qu’il aurait économisées durant ses années de durs labeurs.

6) Que cette opacité permet aujourd’hui à un nombre litteralement incroyable des chevaux qui courent au Champ de Mars d’avoir des propriétaires fictifs.

7) Que ce stratagème permet aussi de camoufler le conflit d’intérêts explosif qui existe quand un bookmaker peut posséder un cheval sur lequel il tient des paris derrière un propriétaire fictif trop heureux de voir son nom, qui n’aurait autrement jamais eu la moindre chance d’être porté à l’attention du public mauricien.

8) Que ce jumelage de bookmaker et de propriétaire réel de chevaux, avec le feed-back que cela comporte, est probablement la plus grande incitation au truquage des courses, des exécutions et autres aberrations liées au Champ de Mars. Qui pourrait évaluer la somme d’argent sale ainsi générée ? Qui saurait dans quel créneau cet argent se fait lessiver et à quel coût pour la concurrence, la transparence et un état de droit ?

9) Que cette propriété fictive serait si répandue que même des amateurs de course proscrit du Champ de Mars – donc des gens dont la présence a été jugée hautement préjudiciable à l’industrie hippique – peuvent se targuer d’être propriétaires d’un nombre conséquent de chevaux derrière des propriétaires postiches.

Transparence et “accountability”

Tout cela, cher M. de Comarmond, nous amène à trois conclusions :

Premièrement, que l’incorporation des écuries en tant que compagnies sous la tutelle du Registrar of Companies avec tout ce que cela comporte de transparence et d’“accountability” est une tâche inachevée qui doit impérativement être mise en place.

Nous espérons que le nouveau gouvernement, à travers le Horse Racing Board, parachèvera le travail accompli dans ce domaine. C’est une idée qui fut acceptée par PricewaterhouseCoopers, le consultant du MTC en 2002, comme une des contreparties de transparence que le MTC s’engageait à mettre en place contre la baisse de la taxe sur les paris. Cela reste donc une dette de l’industrie hippique envers le gouvernement.

Deuxièmement, que les avoirs des propriétaires de chevaux et autres entraîneurs devraient être déclarés chaque année avec un suivi rigoureux au niveau local et international.

Et troisièmement, mon cher président, ce qui apparaît à un observateur externe comme une cécité de l’AEPS vis-à-vis des travers qui existent au Champ de Mars en dépit d’une presse spécialisée qui “ne cesse de (les) dénoncer depuis des lustres”, n’expliquerait-il pas la très piètre estime que tient Philippe Henry, le champion des propriétaires de chevaux de courses au Champ de Mars, de bons nombre des cadres de votre association, dont il s’est du reste, dissocié l’année dernière ?


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Les “malfrats” de l’univers hippique interpellent
Par Robert de COMARMOND
  l'express du 04/05/2006

L’Association d’encouragement du pur-sang (AEPS) a pour objectifs, entre autres, la défense des intérêts des propriétaires de chevaux et la promotion de la chose hippique à Maurice. Ainsi, tout comme l’organisateur de courses hippiques à Maurice, l’AEPS oeuvre aussi pour le maintien d’un paysage hippique sain et propice au progrès.

C’est pour cela que certains des propos tenus par M. Jean-Mée Desveaux dans un article dans la presse la semaine dernière interpellent vivement l’AEPS à bien des égards car ils suggèrent que la communauté des propriétaires de chevaux à Maurice regorge de malfaiteurs. Nous osons espérer que le postulat de M. Desveaux repose sur des faits et ne relève pas d’une opinion personnelle dénuée de tout fondement.

Afin que nous puissions poursuivre le travail auquel nous nous sommes attelés pour atteindre les buts que nous nous sommes fixés, nous invitons M. Desveaux à nous apporter son aide en nous communiquant l’identité de ces “malfrats (…)” déguisés en honnêtes propriétaires d’écurie ainsi que les délits qu’ils auraient pu apparemment avoir commis. Il en va de la salubrité du climat hippique et de la réputation de notre pays. C’est pour cette raison que nous n’avons aucun doute que M. Desveaux, en bon citoyen, aura à coeur de nous aider dans notre démarche.

Mais si jamais nous nous sommes trompés sur la réelle motivation de M. Desveaux et que ce dernier décline notre invitation, nous nous verrons dans l’obligation, en tant que citoyens honnêtes et responsables, de référer toute cette affaire aux autorités compétentes.

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Bras de fer avec l’écurie Gujadhur – Le MTC joue l’apaisement

Par Jean-Hugues Olivier
Le Defi du 10.11.2011

Le Mauritius Turf Club (MTC) et l’écurie Gujadhur sont sur le point d’enterrer la hache de guerre qui a commencé lors du week-end hippique des 29 et 30 octobre. Le communiqué émis par la plus vieille écurie du turf, lundi, et l’envoi de lettres à la Gambling Regulatory Authority (GRA) sont venus rétablir certains faits et calmer certaines ardeurs.

Dans un communiqué publié sur le site du MTC, mercredi, l’organisateur des courses se réjouit de la précision apportée par l’état-major de l’écurie Gujadhur au sujet de la déclaration de presse d’un de ses membres, en l’occurrence Mukund Gujadhur. Ce dernier avait, entre autres, déclaré : « We don’t accept and cannot condone or tolerate unfairness, corruption and incompetence. » Ce que le Club avait pris comme une déclaration de guerre qui éclaboussait son image et celle de ses employés.

Dans son exercice de communication, lundi dernier, l’écurie Gujadhur avait précisé que Mukund Gujadhur parlait d’incompétence et de corruption aux courses en général et pas particulièrement au MTC. Ce dernier dit prendre « bonne note » de cette précision.

Le communiqué publié sur son site internet, mercredi, souligne que le MTC sera heureux d’avoir des « discussions » avec l’écurie Gujadhur pour l’amélioration de l’image des courses.

À souligner également qu’avant la publication des deux communiqués (Gujadhur et MTC) cette semaine, la plus vieille écurie du turf avait écrit au MTC, d’abord, puis à la Gambling Regulatory Authority (GRA) pour demander de faire la lumière sur certains sujets liés aux courses. Elle avait également réclamé qu’une copie de l’enregistrement de l’enquête sur le départ de son coursier National Theme, dans la 8e course de la 32e journée, lui soit remise. Le déroulement de cette enquête est contesté par l’état-major de l’écurie Gujadhur.

De même, Mukund Gujadhur et son père, l’entraî­neur Ramapatee Gujadhur (Soon), avaient parlé de la victoire de Green Keeper dans la Coupe d’Or, le 29 octobre, en ces termes : « Green Keeper was allowed to steal the race in every sense of the word. »

Dans son communiqué de mercredi, le MTC n’en fait pas mention. Encore moins de l’affaire National Theme. Mais on note un ton qui pousse à l’apaisement et qui invite au dialogue (voir hors-texte).
Par ailleurs, les deux parties seront entendues par la GRA à la fin de cette semaine.

Communiqué : La réponse du MTC

Le MTC réitère à cette occasion sa confiance dans son personnel et dans tous ceux qui, directement ou indirectement, sont impliqués dans l’organisation des courses au Club.

Le MTC prend bonne note de la clarification apportée par ce communiqué qui ne fait plus référence au MTC mais plutôt aux « courses en général » quand on parle de « corruption ». Nos lecteurs en tireront leurs propres conclusions.

Le MTC prend aussi note de la volonté de l’écurie Gujadhur de vouloir améliorer l’image des courses et d’éradiquer la corruption dans les courses. Le MTC s’en réjouit et invitera l’écurie Gujadhur pour de plus amples consultations à ce sujet dans le cadre légal du Club.

Le MTC voudrait faire ressortir clairement qu’il n’entend pas polémiquer avec l’écurie Gujadhur, mais qu’il restera fidèle à ses valeurs qui ont trans­cendé deux siècles et qui nous permettent, aujourd’hui, de préparer activement les célébra­tions de 200 ans de passion l’année prochaine!!